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Victimes de l’industrie des courses: Mis au rebut pour l’UE et la Suisse

Le Tierschutzbund Zürich (TSB) et l’Animal Welfare Foundation (AWF) alertent depuis 2012 sur la production cruelle de viande chevaline en Amérique du Nord et du Sud. De nouvelles recherches menées en Australie attestent du non-respect du bien-être animal pendant les transports, les enchères, dans les centres de rassemblement, ainsi qu’au sein d’un abattoir agréé par l’UE, Meramist. Les chevaux sont transportés sur de longs trajets dans des bétaillères à bovins totalement inadaptées. Ils sont brutalement maltraités à coups de bâtons et d’électrochocs. La nourriture, les protections contre les intempéries et les soins médicaux sont tout à fait insuffisants, voire absents. À l’abattoir, les chevaux ne sont souvent pas étourdis correctement et subissent jusqu’à cinq coups de pistolet à tige perforante. Certains sont encore conscients lorsqu’ils sont suspendus pour être saignés. Les recherches, qui se sont déroulées sur une période de plus de deux ans, montrent très clairement qu’il ne s’agit pas de cas isolés, mais de cruauté systématique. Les importateurs européens, notamment l’entreprise belge Multimeat et les membres de l’Association suisse des importateurs de viande de cheval (AIVC), prétendent depuis des années que les problèmes en matière de bien-être animal dans les abattoirs étrangers seraient sous contrôle grâce à des manuels et à des audits. Combien de preuves leur faut-il encore?

Plus de la moitié des chevaux abattus sont d’anciens chevaux de course. Quand ils ne sont plus rentables, ils sont «mis au rebut» à l’abattoir Meramist – cela représente environ 4’000 à 5’000 chevaux par an. En Australie, ces chevaux de course retirés du circuit sont appelés «Wastage». À Meramist, ils sont abattus exclusivement pour l’exportation. Certains se trouvaient encore dans un hippodrome à peine quelques semaines avant d’être abattus. Le risque de résidus médicamenteux dans leur viande est particulièrement élevé. La viande chevaline originaire d’Australie représente donc un risque sanitaire pour les consommateurs européens.

Le Tierschutzbund Zürich, l’Animal Welfare Foundation, la Coalition for the Protection of Racehorses, Dier&Recht, GAIA, l’Italian Horse Protection Association, Welfarm et l’Eurogroup for Animals exigent des importateurs européens et de la Commission Européenne l’arrêt des importations de viande de chevaux maltraités originaire d’Australie, étant donné que le respect des réglementations européennes en vigueur en matière de protection des animaux et de traçabilité ne peut être garanti.

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